Préparation Physique : Quelle Importance pour la Pratique de l’Équitation ?

Avez-vous déjà entendu parler de préparation physique pour le cavalier ?

En général, il excelle dans les soins apportés à son cheval, dans les exercices variés afin de le muscler, dans la variété des disciplines à lui proposer, dans sa récupération et dans son entretien mental.

Mais il transpose rarement tous ces facteurs à lui même.

Or, l’équitation c’est un travail conjoint entre le cheval et le cavalier. Les soins apportés au cheval doivent être appliqués au cavalier.

Se muscler au sol pour être meilleur en selle, varier ses disciplines pour améliorer son endurance cardio-vasculaire et musculaire, se mobiliser et s’étirer pour être plus souple à cheval, prendre soin de son état mental pour ne pas tout transférer sur son destrier.

L’équitation est un sport complet, exigeant et nécessitant à la fois une bonne maîtrise de son corps, une harmonie avec sa monture et un mental à tout épreuves.

C’est un sport qui se pratique à deux, est dans lequel la communication va passer essentiellement par le corps. Le cavalier doit être à la fois souple, fort et mobile afin d’accompagner le cheval, afin d’être un allié sur son dos et non juste un poids.

Le renforcement musculaire du cavalier : quel intérêt ?

À cheval le corps entier est sollicité. Articulations et muscles, tout à son importance pour garantir une vraie communication avec le cheval, pour accompagner les mouvements dans la selle et pour maintenir un équilibre et un alignement optimal.

La pratique de l’équitation sollicite de nombreux muscles du corps du cavalier, tant à l’avant qu’à l’arrière du corps. Il est essentiel de muscler la chaîne postérieure et antérieure pour améliorer les performances équestres, renforcer la stabilité et réduire les risques de blessures.

Avoir des cuisses fortes pour maintenir les jambes serrées sans gêner le cheval, un bassin relâché pour l’absorption des mouvements, des abdominaux pour une belle position et un corps souple sur la selle, des épaules relâchées pour la légèreté des mains, un dos fort pour l’alignement.

Il est aussi important de travailler la vitesse de décision et d’action pour limiter le temps de réaction du cavalier dans une discipline ou dans une situation donnée. La vitesse d’analyse de l’environnement et de réaction va permettre une adaptation posturale et gestuelle plus rapide. Par exemple un cheval qui s’emballe à cause d’un événement extérieur incontrôlable et soudain, va demander au cavalier de réagir rapidement tant au niveau mental que physique, afin d’adapter sa posture, sa respiration, et ne pas participer à tendre le cheval mais au contraire, le calmer rapidement par la rapidité de maîtrise de son corps.

Globalement, les chaînes fonctionnent en symbiose et ne peuvent agir l’une sans l’autre. Chaque partie du corps du cavalier va lui permettre d’améliorer sa relation avec sa monture, ses performances et de diminuer considérablement le risque de blessures.

Souplesse, mobilité, endurance : 3 clés du renforcement musculaire chez les cavaliers

Le renforcement musculaire est primordial pour le cavalier, afin de lui assurer un corps fort et actif à cheval, mais pour garantir une souplesse des articulations et un accompagnement doux de sa monture, la mobilité est la clé.

Ici ont va se concentrer sur les 3 articulations permettant un alignement parfait du cavalier : les épaules, les hanches et les chevilles.

Les épaules sont le point de départ de la posture. Avoir des épaules mobiles va permettre d’avoir une posture droite, des omoplates bien engagées vers l’arrière, des bras souples et une main légère.

Le bassin supporte les mouvements de la selle. Un bassin bien controlé doit épouser les mouvements du cheval, à la fois les amortir et les suivre. Le bassin du cavalier est un facteur de communication determinant avec le cheval, mesurant le rythme, l’intensité du travail, des allongements et la légèreté.

Enfin les chevilles sont le socle de la posture. Elles vont permettre au cavalier d’absorber les mouvements, de faire un avec le cheval. Le talon devant rester vers le bas et bien fixe pour ne pas donner de mauvaises indications, c’est la mobilité des chevilles qui va permettre d’assouplir et de fixer la jambe.

Denier point des moins négligeables : l’endurance du cavalier. Le travail cardio vasculaire (ex : course à pieds, fractionné, HIIT, interval training, circuit training…) permet au cavalier d’apprendre ou de ré apprendre à respirer, gérer son effort et être plus endurant sur la durée.

La respiration est le socle de tension du cavalier. Un cavalier qui ne respire pas est un cavalier tendu et qui va transmettre son blocage à sa monture. La respiration permet aux muscles d’être oxygéné et aux articulations de fonctionner ensemble. Si la respiration est bloquée, c’est le corps tout entier qui va être bloqué.

La préparation physique du cavalier est à la fois un travail de renforcement musculaire, d’activité cardio-vasculaire, de contrôle moteur et de mobilité générale du corps. Le cavalier doit pouvoir être maître de ses muscles, doit avoir une bonne endurance afin de respirer efficacement et un corps souple et agile pour bien accompagner le cheval. Le meilleur moyen d’améliorer ses capacités et performances à cheval se fait au sol, accompagné dans l’idéal d’un coach sportif spécialisée dans la préparation spécifique du cavalier.

Sirius Coaching – Camille ALIBERT : préparation physique du cavalier

Camille ALIBERT est coach sportif et gérante de sa salle de sport en Bourgogne. Cavalière depuis 15 ans, elle propose des cours hebdomadaire ou des stages de préparation physique dans les centres équestres. Elle met aussi à disposition des programmations à distance pour les cavaliers qui souhaiteraient se faire accompagner à distance. Instagram : https://www.instagram.com/equi.fit/

Site internet : www.equifit.fr – 06 63 38 68 63 –

Article proposé et rédigé par Camille ALIBERT